Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « restauration des forêts et des terres dégradées, par les femmes des communautés locales, par la promotion du reboisement et de l’agroforesterie dans un contexte de changement climatique à l’Ouest de la Côte d’Ivoire » financé par l’Union européenne et mis en œuvre par la Société de Conservation de la Nature de Côte d’Ivoire, un atelier de lancement a été organisé. Effectué le jeudi 08 juillet à l’hôtel la perle de Vavoua, l’atelier de lancement avait pour objectif général de présenter le projet et les étapes de sa mise en œuvre aux parties prenantes. Plus spécifiquement il s’agissait de présenter les objectifs et les résultats attendus du projet, les activités, les modalités de la mise en œuvre ; recueillir les avis et suggestion et définir les responsabilités des différentes parties prenantes.

Modérée par Rosemonde Etile, chargée de la formation et du plaidoyer dans le cadre du projet, l’atelier a été entamé avec une série de quatre allocutions dont trois qui avaient trait au mot de bienvenue de la part du représentant du DREF de Daloa, commandant Yao Zog, du représentant de UGP/ CRASC Ouest, M. Mamadou Diallo et du représentant du président de la SCNCI, docteur Saint guillaume Odoukpe.

En outre, l’atelier de lancement a été meublé de trois présentations. Ces différentes présentations ont été suivi d’échanges.

La première présentation était relative à la politique nationale de préservation et d’extension des forêts. La deuxième était relative au objectifs et résultats attendus du projet et la troisième présentation était relative à la restitution des travaux en commission effectuée lors de l’atelier.

À la suite de ces restitutions, les participants ont procédé à la validation des essences à retenir pour chacune des localités en se basant sur la disponibilité des plants, la rentabilité de la ressource et la nécessité de la ressource dans la zone, ce sont en effet :

Issia : le teck ; l’akpi ; l’acacia magnium et le fraké.

Daloa : le teck ; l’akpi ; l’acacia magnium et le fraké.

Vavoua : le teck ; l’akpi, le fraké, le framiré.

Concernant les sites de reboisement, les réflexions se poursuivront afin de retenir les zones de reboisement.

Concernant les recommandations, les participants ont demandé que les autorités administratives et coutumières soient contactées afin de faciliter et régler le problème de l’acquisition des terres pour effectuer le reboisement et enfin faire un plaidoyer auprès des chefs de village pour la mise à dispositions des terres. L’atelier a pris fin à la suite des différentes recommandations.